« Les deux vaches »
Une douce après-midi d’été Deux vaches amies paissent au pré, Une normande, l'autre montbéliarde. Elles broutent, par ci par là, regardent, La clôture, poussant grands soupirs.
La noire et blanche convoite ces fleurs Appétissantes, dans l'autre pâture La brune bave devant la verdeur De l'herbe derrière la clôture. A travers le barbelé,
la brune passe le cou Elle se blesse, n'obtient rien du tout. L'autre n'y parvient pas mieux Elles ne peuvent que « manger des yeux ».
Et ruminent des idées guerrières. Ces deux vaches auraient fini folles Pour goûter un peu d'herbe folle Si la fermière, un brin distraite Le matin, après la traite,
N’avait omis le fil de fer Tenant le pieu de la barrière Quelle chance ! Elles s’avancent, Emoustillées, puis méfiantes
Elles goutent du bout des lèvres, Les belles fleurs sont pleines de fientes Cette herbe, juste bonne pour les chèvres ! Il y a moins de pissenlits, Les mouches piquent plus ici.
Elles ont beau faire le tour,
rien de bon n’y pousse. Déjà chemin elles rebroussent Mais le paysan les repousse
Il a mis un vieil âne dans « leur » pré Qui trottine joyeusement,
s'ébroue, c'est le paradis Après ce qu’il vient d’endurer Et les deux autres regardent,
pleines de nostalgie De leurs yeux bovins qu’elles n’ont
plus que pour pleurer.
MORALITE : L’herbe semble toujours plus verte
de l'autre côté Mesdames, Messieurs Méditez-le, La vie ou les conjoints des autres Paraissent toujours meilleurs que les vôtres…
en y allant voir de plus près,
vous seriez peut-être déçus et sûrement
qu’il y a quelqu’un quelque part
qui vous envie les vôtres !
Et bien quel exemple lol
elle a chaud aux fesses mdr
Encore quelques courts et les pas seront
plus assurés lol !!!!!!!
Voila messieurs ont vous a bien surpris lol
La Clouwnette
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Un petit coucou en passant ma belle.
Gros bisous Marie Christine.